(weslàs#3 ) only you can set me free

L'amour est une drogue dure, Et chaque dose m'éloigne du vide.

tu ne supportes plus cette solitude. Toi qui en avais tant besoin depuis l'accident et même parfois avant, aujourd'hui tu la redoutes. Pourtant ce n'est pas la présence de tes soeurs et de percy qui la brise mais plutôt le manque qui la rend insupportable. Tu pensais que ça passerait, que tu finirais par oublier, que tu vivais juste une passade, mais le fait est que son absence n'a fait qu'aggraver ce vide qui s'est créé quand tu es partis ce jour là, à l'hôpital. T'arrive pas à l'oublier, tu le vois dès que tu fermes les yeux, tu as le goût de ses lèvres sur les tiennes. Ce n'est pas un drame tu sais. Les paroles de noa résonnent dans ton esprit, jusqu'à t'en persuader. Pourtant le doute plane toujours, mais t'as pas su résister, t'as sombrer une fois de plus, mais cette fois, tu t'en fiches, tu hésites, tu doutes, mais tu veux en avoir le cœur net. Après tout, tomàs avait  raison également, en quoi est-ce mal ? C'est un fait indéniable, tomàs te fais du bien. Tu n'as jamais vraiment été amoureux, tu ne sais pas ce que ça fait, mais si c'est ça être amoureux alors pourquoi fuir, pourquoi tourner le dos au bonheur ? Parce que la chute risque d'être brutale et douloureuse.
Tu observes l'écran de télévision sans vraiment le voir, les images défilants devant tes yeux mais tes pensées sont bien loin de ça. Tu passes une main dans tes cheveux tournant le papier entre tes doigts, hésitant puis finalement tu attrapes ton téléphone, pour composer un message, tu veux juste avoir de ses nouvelles, savoir comment il va. Lors de ta dernière visite à l'hôpital ce n'est pas lui qui s'est occupé de toi et si tu avais espéré le voir, tu étais finalement repartis aussi vite. Tu ne t'attends pas à ce qu'il te réponde aussi vite, ni même qu'il te réponde tout court, pas après ce que tu lui avais dis la dernière fois, avec le temps il avait peut-être réfléchis lui aussi. Mais ton portable se met à vibrer et un sourire éclaire ton visage alors que tu lis sa réponse, tu réponds et après plusieurs échanges au cours de la journée, tu finis par lui demander où il se trouve, tu veux juste savoir ce qu'il fait, tu fais la conversation, tu ne veux pas interrompre vos échanges. Il te répond qu'il travaille, tu lui souhaites bon courage et fermes les yeux un moment, doutant toujours de toi, de ce que tu veux, puis tu jettes un coup d'oeil à l'horloge et te lève aussi vite que ta jambe blessée te le permet, attrapant ta veste au passage, tu quittes la maison familiale. Le vent glacial te fais du bien, balayant ton visage, tu fourres tes mains dans tes poches et remonte ton col pour protéger ton cou et marches à ton rythme, tu te laisses guider, tes écouteurs sur les oreilles. Il te faut près de vingt minutes pour atteindre l'hôpital et tu entres dans le bâtiment, prenant le chemin que tu as pris tant de fois depuis ton arrivée à lakewood, tu longes les couloirs à la recherche du bureau des infirmiers du service. Lorsque tu me trouves enfin, tu t'approches doucement, le cœur battant un peu trop fort dans ta poitrine. Tu t'approches près de la porte ouverte et aperçois plusieurs personnes dans le bureau mais tu sens tout de suite que tomàs ne s'y trouve pas. Tu détournes le regard pour vérifier dans le couloir, lorsqu'une des personnes t'interpelle. Tu cherches tomàs, beau gosse ? Il bosse chambre 235. tu la regardes interrogateur avant de sourire faiblement. Merci. Tu t'apprêtes à repartir avant de finalement de te retourner vers elles et demander. Vous savez à quelle heure il finit ? T'es mal à l'aise mais tu n'es pas venu pour rien, alors autant aller jusqu'au bout. Dans vingt minutes mon chou. Tu la remercies une nouvelle fois et repars après les avoir salué. Tu ressors du bâtiment et t'installes sur un banc, allumant une cigarette, tu vas juste attendre.

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t'es distrait en ce moment. tout le temps. tu quittes plus ton téléphone dans l'espoir de l'entendre sonner, qu'il s'agisse d'un appel ou d'un simple message. et c'est particulier comme comportement, parce que t'as jamais été du genre à être accro à la technologie. tu pourrais même t'en passer le temps d'une journée. mais ces deux dernières semaines sont en train de mettre tes nerfs à rude épreuve. mais tu devrais te faire une raison. ça fait deux semaines que t'as pas de nouvelles de wes. tu sais qu'il est repassé à l'hôpital, mais c'était lors de ton jour de repos. tu retiens un léger soupir alors que tu débarques au centre médical pour ta journée de travail, saluant rapidement tes collègues alors que tu enfiles tes affaires. tes gestes sont répétitifs et ton sourire est plus un sourire de façade qu'une réelle bonne humeur. puis tu sors de tes pensées alors que ton téléphone vibre dans ta poche. et tu sais ton cœur s'emballer lorsque tu réalises que c'est un message de wes. avec une précipitation qui ne te ressemble pas, tu enregistres son numéro et tu t'empresses de répondre à son message. un petit manège qui dure le temps de quelques sms alors que tu réponds finalement que tu es en train de travailler. et un sourire se dessine sur tes lèvres alors qu'il te souhaite bon courage. finalement, peut-être que cette journée n'est pas si mauvaise. tu ne fais plus réellement attention à l'heure qui passe. tomàs ! tu tournes la tête vers une de tes collègues alors que tu passes dans le couloir. ta blouse ouverte vole légèrement alors que tu te retournes pour te retrouver face au visage souriant de la jeune femme. y'a ton beau barbu qui est passé ! il a demandé quand est-ce que tu terminais... tu ne manques pas son sourire en coin et tu sens le rouge te monter aux joues. tu peux y aller si tu veux, j'pense que pour vingt minutes, on pourra gérer sans toi ... tu te mordilles la lèvre inférieure, avant de venir coller un baiser sur la joue de ta collègue et de lui souffler un merci à l'oreille. tu prends tout de même le temps de terminer ce que tu étais en train de faire et tu te changes tranquillement, pourtant tes mains tremblent doucement et tu ne saurais réellement dire pourquoi. tu enroules ta grosse écharpe grise autour de ton cou avant de finalement sortir du centre, ignorant la vague de froid qui te frappe. tu ne tardes pas à repérer wes assit sur un banc et tu grimaces légèrement en remarquant qu'il fume. tu t'approches doucement alors qu'il ne semble pas t'avoir vu tout de suite. tu comptes arrêter cette merde un jour ? un large sourire éclaire cependant tes lèvres, alors que tu te rapproches de wes et que soudainement, y'a plus rien d'autre qui existe. y'a plus le froid qui fouette ta peau, y'a plus la vie, y'a juste wes.

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tu comptes arrêter cette merde un jour ? Sa voix te sort de tes pensées et ton visage s'éclaire lorsque tu le vois. Tu écrase ta cigarette et la jette dans le cendrier à ta droite. faut croire que tes lèvres ne sont pas ma seule drogue. tu te lèves alors qu'il s'approche de toi et comme toujours tu es aussitôt attiré par ses lèvres, et tu y déposes les tiennes avec douceur mais passion, ces deux dernières semaines ont été un vrai calvaire pour toi, tu te rends alors compte à quel point il t'a manqué. Tu quittes doucement ses lèvres, tes mains restant un moment sur son visage. tu m'as manqué. tu ne réfléchis plus, tu laisses les mots sortirent, tes émotions agir. Tu lâches finalement son visage, à contrecœur, tu aurais aimer pouvoir le toucher plus longtemps, pour toujours même, mais l'endroit n'est pas vraiment​ adéquat pour ça. T'as finis ? Ta collègue m'a parlé de vingt minutes ? Tu jettes un coup d'oeil à ta montre, espérant qu'il doive pas déjà repartir, maintenant qu'il est là, t'as pas envie de laisser repartir. On pourrait aller faire un tour en forêt ? Enfin si ça te dis? T'es pas très sûr qu'il ai envie de venir avec toi où que ce soit et tu le comprendrais parfaitement, tu lui dois des explications et t'as bien l'intention de lui en fournir mais pas ici, pas devant tout ce monde.

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faut croire que tes lèvres ne sont pas ma seule drogue. tu souris alors qu'il se lève et qu'il dépose ses lèvres contre les tiennes. tu viens glisser tes mains contre sa nuque alors qu'il encadre son visage avec les tiennes. et puis finalement ses lèvres quittent les tiennes et tu retiens un léger soupir, ses mains sont toujours sur tes joues et ça te réchauffe doucement. tu m'as manqué. toi aussi. tu murmures comme si c'était normal. comme si vous étiez un couple qui ne s'est pas vu pendant plusieurs jours. et pourtant, c'est loin d'être le cas. tu laisses tes mains quitter sa nuque à contrecœur quand il s'éloigne de toi. t'as finis ? ta collègue m'a parlé de vingt minutes ? tu souris doucement avant de lui voler un baiser. elle m'a proposé de partir plus tôt. et je sais que si j'avais refusé, elle m'aurait forcé à le faire. tu ris légèrement, avant de glisser tes mains dans tes poches. on pourrait aller faire un tour en forêt ? enfin si ça te dit ? ton sourire s'élargit alors que tu replaces rapidement ton écharpe autour de ton cou pour te protéger du froid. évidemment que ça me dit. puis tu commences à te diriger vers la forêt, laissant plusieurs marques dans la neige, derrière toi. tu t'habitues rapidement à l'allure de marche de wes, alors qu'un silence confortable s'installe. puis tu laisses un court instant ton regard dérivé sur le ciel couvert de quelques nuages gris, avant que tes yeux ne brillent comme ceux d'un enfant. il neige ! que tu t'exclames à la manière d'un gosse de dix ans qui voit de la neige pour la première fois de sa vie. t'es limites à sautiller sur le sol, alors que ton âme d'enfant l'emporte sur ta raison d'adulte.

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tu te sens juste bien alors que la présence de wes à tes côtés à quelque chose de rassurant. tu sais pas trop quoi, mais tu te sens bien. tu peux pas l'expliquer. il te propose de faire un tour en forêt et t'es incapable de refuser, alors que vous marchez doucement. tu lèves un instant la tête, tes prunelles fixées sur le ciel alors que les flocons tombent doucement et qu'il commence à neiger. tu ne peux pas t'empêcher de t'exclamer comme tu le faisais quand tu étais plus jeune, ça fait quelques années que t'as pas eu l'occasion de voir la neige, après tout, en ville, la pollution est trop forte. alors tu laisses ton âme d'enfant prendre le dessus, celle que tu réprimes de plus en plus pour rester le plus adulte possible. mais étrangement, devant wes, tu t'en fiches, tu t'en fous qu'il te voit comme ça, comme un enfant. tu préférerais peut-être faire un bonhomme de neige ? tu ris doucement alors que celui de wes résonne aussi et tu lui donne un coup de coude dans les côtes. abuse pas non plus. que tu souris doucement alors que rapidement les flocons s'échouent sur le sol pour rejoindre la neige déjà présente. tu te pinces les lèvres un court instant alors que vous arrivez rapidement dans la foret. t'éloignes pas trop, ce serait con que tu te perdes. que tu ris doucement avant de venir lui voler un baiser du bout des lèvres. je serais pas toujours là pour te sauver d'une mort certaine. p'être bien que t'exagères un chouïa, un large sourire qui illumine tes lèvres alors que tu te retournes. tu observes la forêt qui s'étend tout autour de vous, alors qu'elle semble figée dans le temps. c'est beau. tu murmures doucement, tu ne sais même pas si wes t'as entendu ou non. mais tu t'en fiches un peu, toi t'as toujours été fasciné par la beauté de la nature. tu te tournes finalement vers wes, avant de te pincer les lèvres. je suis content que tu sois venu. tu laisses un léger sourire se dessiner sur tes lèvres.

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Abuses pas non plus. Tomàs accompagne ses paroles d'un coup dans tes côtes. Tu t'éloignes en riant et vous reprenez votre marche jusque la forêt, alors que les flocons continuent leur lente descente vers le sol. t'éloignes pas trop, ce serait con que tu te perdes. Tu souris en levant les yeux au ciel, alors qu'il vient te voler un baiser avant de s'enfoncer un peu plus dans les bois.  je serais pas toujours là pour te sauver d'une mort certaine. Ton sourire s'efface légèrement, tu le regardes un instant avancer, songeant que ses paroles, bien que quelque peu exagérées, étaient peut-être plus vraies qu'il ne le pense. Me sauver ou me faire la morale? tu fais référence à la première fois où vous vous êtes retrouvés dans cette même forêt, où tout a commencé, et tu songes que rien n'avait pu prédire ce qui suivrait ce jour là et comment tu t'étais comporté envers lui et pourtant aujourd'hui il est bien là avec toi. Tu le rejoins au milieu d'un tas d'arbres entièrement recouvert d'un manteau blanc, vous offrant un sublime spectacle de la nature. c'est beau. Tu hoches la tête pour confirmer ses dires. Oui. Tu n'as pas d'autres mots, le paysage est d'une beauté à couper le souffle et tu es heureux de pouvoir l'admirer avec tomàs, mais surtout d'être en vie pour pouvoir le faire. Je suis content que tu sois venu. Tu tournes le regard vers lui, puis tu fermes les yeux un instant, prenant une grande inspiration, profitant de l'air frais. Tu repères un tronc d'arbre proche de vous et tu t'installes dessus, pour soulager ta jambe, tu masses ton genou pour atténuer la douleur. je te dois des excuses. tu marques une pause, cherchant tes mots. pour tout ce que je t'ai dis l'autre jour, dans cette forêt, je ne voulais pas... enfin je ne pensais pas ce que j'ai dis. je suis désolé si je t'ai blessé.   

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me sauver ou me faire la morale ? tu te pinces les lèvres, tu sais pas trop, en réalité. tu sais très bien à quoi wes fait référence. sans doute un peu des deux. tu esquisses un sourire un peu timide avant de continuer à avancer dans la foret, avant de tomber sur une petite clairière enneigée. et tu souffles que c'est beau. parce que t'as toujours aimé observer la nature d'une quelconque manière. puis tu te retournes vers wes en lui disant que tu es content qu'il soit venu. tu suis wes alors qu'il vient s'asseoir sur un tronc d'arbre, sans doute pour soulager le poids sur son genou. tu fais de même et tu viens t'asseoir près de lui. je te dois des excuses. pour tout ce que je t'ai dis l'autre jour, dans cette forêt, je ne voulais pas... enfin je ne pensais pas ce que j'ai dis. je suis désolé si je t'ai blessé. tu hausses les épaules. t'inquiète, c'est déjà oublié ... puis j'ai pas été tendre non plus tu sais. tu passes une main dans tes cheveux alors que tu te pinces les lèvres. si je devais être rancunier envers toutes les personnes qui peuvent avoir des paroles blessantes, j'ai pas fini ! parce que t'en a déjà croisé des gens qui peuvent devenir insultant sous le coup de la douleur ou du choc. et puis ... tu laisses un sourire se dessiner sur le coin de tes lèvres alors que tu te relèves à peine pour passer une de tes jambes par-dessus celles de wes, t'installant à califourchon sur ses cuisses. ça a pas engendré que du négatif. tu te penches en avant pour venir l'embrasser, alors que tes mains glissent dans sa nuque. et sans doute que ta peau doit être gelée, parce que celles de wes te parait brulante.

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t'inquiète, c'est déjà oublié ... puis j'ai pas été tendre non plus tu sais. Sauf que lui l'a fait pour t'aider, il a juste été franc avec toi. Il s'installe à tes côtés sur le tronc et passe une main dans ses cheveux. si je devais être rancunier envers toutes les personnes qui peuvent avoir des paroles blessantes, j'ai pas fini ! Tu souris à demi, comment peut-il avoir cette force d'esprit, que toi tu es bien incapable d'avoir. T'es pas du genre rancunier non plus, c'est plutôt à toi que tu as du mal à pardonner. et puis ...  tu le sens se lever, alors que ton regard est posé sur la neige qui recouvre le sol, de son manteau immaculé et brillant, il vient se placer sur tes jambes et tu te redresses pour l'accueillir, sa chaleur t'enveloppe aussitôt et le froid glacial de l'hiver n'a alors plus d'effet sur toi, tout autour disparaît même, tu ne vois que lui. ça a pas engendré que du négatif. Tes mains se posent sur son dos et remontent lentement jusque sa nuque pour venir se glisser dans ses cheveux, tandis que ses lèvres se scellent aux tiennes. Le feu te consume complètement et tu l'embrasses jusqu'à ce que l'air te manque, mais tu pourrais mourir d'asphyxie pour ne pas avoir à quitter ses lèvres mais l'instinct de survie prend le contrôle et tu quittes sa bouche un moment pour reprendre ton souffle avant d'y replonger pour quelques secondes supplémentaires, mais tu le quittes à nouveau, posant ton front contre le sien, tes mains toujours sur sa nuque. C'est vrai. Tu recules ton visage pour le fixer avec douceur. Je ne comprends toujours pas pourquoi t'es toujours là d'ailleurs... mais je suis content que ce soit le cas. Tu enfouis ton visage dans son cou, tes mains glissant sur son dos. Tu voudrais rester là pour toujours, oublier tout le reste, la douleur, tes responsabilités, la réalité tout simplement, mais tu sais que ce n'est qu'un doux rêve. Même si ce sentiment est probablement éphémère, et tu vas finir par te réveiller et tomàs par disparaître. Tu quittes de nouveau la chaleur de son corps et replonges ton regard dans le sien, en soupirant. Je ne suis pas très doué pour ça, tu sais. J'ai jamais été du genre très... expressif on va dire. Et t'as jamais été avec un mec, alors pour toi la situation est doublement compliquée.  

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tu soupires doucement de plaisir quand ses lèvres répondent à ton baiser et tes mains se perdent dans ses cheveux. tes poumons te brûlent du manque d'air, mais tu t'en fiches, tu profites simplement du calme et des baisers de wes. tu as à peine le temps de reprendre ton souffle que vos lèvres se scellent de nouveau, alors que tu t'es jamais senti aussi bien. et sur le coup t'en à rien à foutre du froid ambiant. tu frisonnes doucement quand ses mains froides restent collées à ta nuque. c'est vrai. je ne comprends toujours pas pourquoi t'es toujours là d'ailleurs... mais je suis content que ce soit le cas. tes doigts se perdent dans ses mèches brunes alors que wes enfouit son visage dans ton cou. tu sens ses mains dans ton dos malgré les nombreuses couches de vêtements qui séparent ta peau de la sienne. tu fermes les yeux alors que tu ne bouges pas, seuls tes doigts continuent de jouer avec ses cheveux et finalement, tu rouvres tes yeux alors que wes plonge son regard dans le tien. je ne suis pas très doué pour ça, tu sais. j'ai jamais été du genre très... expressif on va dire. tu souris doucement. j'suis pas non plus du genre à faire des déclarations toutes les trois minutes. t'as l'habitudes de vivre des relations cachées toi, à cause de tes parents, alors t'es pas du genre à hurler à qui veut bien l'entendre que t'es en couple ou que t'aimes quelqu'un. tu te pinces légèrement les lèvres avant de murmurer, comme si t'avais peur que quelqu'un d'autre t'entende. disons que c'était assez compliqué quand je vivais encore en ville. tu soupires doucement avant de fermer les yeux. tu sais même pas pourquoi tu repenses à ton ex et à tes parents maintenant. c'est pas le moment de te gâcher la vie.

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j'suis pas non plus du genre à faire des déclarations toutes les trois minutes. Tu secoues la tête doucement, t'es pas un romantique c'est un fait mais t'es pas non plus le genre à tomber facilement amoureux ou à te caser facilement. C'était plus de ça que tu voulais parler, mais tu ne veux pas aborder ce sujet avec lui, pas maintenant, pas ici, tu ne veux pas gâcher ce moment. Ses doigts jouent avec tes cheveux alors qu'il te répond de nouveau. disons que c'était assez compliqué quand je vivais encore en ville. Il soupire et son souffle effleure ta peau, tandis que qu'il ferme les yeux et tu comprends qu'il fait référence à une partie difficile de sa vie et tu te rends compte que tu ne connais rien de lui, à part son prénom, son âge et son métier, ce qu'il est bien peu, étant donné la situation. Parles moi de toi, tu viens d'où ? Je ne sais absolument rien de toi, au final, je veux en savoir plus. Tu poses main sur sa joue. Je veux tout connaître de toi.  Tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres pour l'inciter à parler, tu veux qu'il se sente en confiance. Tu as l'impression que tout est différent avec lui, tout est plus simple, si facile, naturel en somme. Mais ça reste un sentiment nouveau pour toi. Pourtant tu as l’impression qu’il a toujours été là, en toi.  

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parles moi de toi, tu viens d'où ? je ne sais absolument rien de toi, au final, je veux en savoir plus. je veux tout connaître de toi. ton regard se perd un court instant. t'as pas envie forcément de parler de tout ça. t'as pas envie que wes il se dise que finalement t'es qu'un gamin comme un autre. tu te pinces les lèvres. son baiser est comme un souffle de courage et tu prends une légère inspiration. j'ai deux frères et une sœur. tous plus âgés. je suis né à vancouver. tu sais pas trop quoi raconter toi. ta vie, elle est plutôt banal. j'ai été diagnostiqué surdoué quand j'étais ado. que tu murmures en baissant légèrement les yeux. un rire nerveux s'échappe de tes lèvres. j'ai foiré ma première année de médecine, je préfère la solitude aux grandes soirées ou il y a trop de monde, j'ai quasiment coupé les ponts avec ma famille. que tu termines par balancer comme ça, sans trop réfléchir. tout ce qui te vient à l'esprit. pour mes parents, j'suis juste un putain de pd, je sais même pas s'ils me considère encore comme leurs fils. tu te pinces les lèvres. tu sais que tu t'apprêtes à dire un truc que personne à jamais su. et tu sais pas comment wes va réagir. t'as peur qu'il te laisse la parce que tu le dégoûtes. tu prends une légère inspiration. mon ex me faisait du chantage pour qu'il ne révèle pas mon homosexualité à mes parents. tu secoues la tête, avant d'enfuir ton visage dans le cou de wes. et moi, je l'ai laissé faire pendant plus d'un an. que tu termines en murmurant. t'as tellement honte de cette période de ta vie. t'as honte d'avoir laissé un homme te forcer à faire des trucs dont t'avais pas envie sur le moment.

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Tu l'écoutes parce que tu veux vraiment savoir, apprendre à le connaître. j'ai deux frères et une sœur. tous plus âgés. je suis né à vancouver. j'ai été diagnostiqué surdoué quand j'étais ado. j'ai foiré ma première année de médecine, je préfère la solitude aux grandes soirées ou il y a trop de monde, j'ai quasiment coupé les ponts avec ma famille. pour mes parents, j'suis juste un putain de pd, je sais même pas s'ils me considère encore comme leurs fils. Tu restes muet, ton regard se perd dans ses yeux alors que tes mains enlacent les siennes, comme pour l'encourager, le soutenir, tu sens qu'il n'est pas très à l'aise et tu regrettes presque ta requête mais tu as déjà l'impression d'être plus proche de lui. Tu éprouves de la peine pour lui alors qu'il te parle de ses parents, pour toi la famille est ce qu'il y a de plus important et bien que tu doutes de toi-même, de ce que tu ressens, de ce que tu vis actuellement, tu es certain que ta famille ne te rejettera jamais pour ce que tu es. Tomàs prend une inspiration et reprend son monologue. mon ex me faisait du chantage pour qu'il ne révèle pas mon homosexualité à mes parents. Tu le regardes avec douceur, resserrant l'étreinte de vos mains enlacées. Il enfouit son visage dans ton cou  et tu poses une main sur ses cheveux. et moi, je l'ai laissé faire pendant plus d'un an. Tu soupires doucement, jamais tu aurais pu imaginer que tomàs avait vécu une telle chose, tu ne sais pas quoi dire, quoi faire, tu as peur d'être maladroit, tu regrettes d'autant plus tes paroles que tu lui avais balancé au milieu de ses bois, plusieurs semaines auparavant. Tu embrasses ses cheveux et tentes de trouver les mots pour rompre le silence qui s'est instauré. Vous êtes assez différent et pourtant tu comprends à présent comment il a pu autant te cerner et te dire les mots qu'il fallait pour te faire réagir. Comment tu peux être aussi fort d'esprit à ton âge ? Tu ris presque. Tu n'as rien à te reprocher, tomàs, absolument à rien. T'es pas sûr que tes paroles soient réconfortantes, mais tu essayes, t'es pas très à l'aise non plus mais pour une fois t'aimerais pouvoir être là pour lui comme il a été pour toi. Après tout t'es un génie. Tu tentes une pointe d'humour même si tu as tout sauf envie de rire, en ce moment.   

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