(jade blue wilson)
21 ans ○ ex stripteaseuse / vendeuse au disquaire ○ FIRE
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lieu de naissance Sa fausse carte d'identité dit qu'elle est née à Chicago. nationalité|origines Américaine. situation financière Passable, elle a mis toutes ses économies dans cette aventure. statut civil Célibataire. orientation sexuelle Hétérosexuelle, Jade a toujours préféré les hommes. Même si elle n'a jamais tenté de vérifier si l'autre bord pouvait lui plaire. a lakewood depuis Quelques mois. 4 pour être précis, à l'ouverture de la ville, ils sont venus ensemble, famille fabriquée de toute part, pas de sang mais de cœur. traits de caractère colérique, déterminée, rêveuse, débrouillarde, courageuse, taquine, tactile, jalouse, possessive, audacieuse, fragile, franche, secrète, battante, etc.
❅ give me your hand and i'll hold it. 1. Musicienne. Chanteuse. Si on ne devait retenir qu'une chose concernant Jade, ce serait celle-ci. La musique, la chanson, elle a toujours rêvé d'en faire son métier, de vivre de cette passion qui est la sienne. Le timbre, elle le possède. Le talent, également. Il ne lui a manqué que les opportunités.
2. Fugueuse. Elle n'avait que 16 ans quand elle est partie de chez ses parents. 16 ans quand elle a décidé d'aller tenter sa chance ailleurs en compagnie de son petit ami de l'époque. Un courage à deux, main dans la main, loin de sa famille qui désirait étouffer ses rêves et ses envies dans l’œuf. Énième dispute précédant l'inévitable.
3. Statistique. Jade fait parti des statistiques des femmes battues, puisqu'elle l'a été par le petit ami avec lequel elle a fugué. Désillusion de leurs rêves, boulot pour deux, mensonges sur les âges... et la frustration qui s'abat sur la gamine à la force de coups.
4. Débrouillarde & Audacieuse. Gamine qui a toujours su ce qu'elle voulait, jeune femme qui s'est affirmée, refusant d'être une simple statistique, consciente qu'il lui fallait une échappatoire, une porte de sortie, un job, un lieu où dormir. Elle portait encore les traces des coups, lorsque marchant, hésitant à appeler sa famille pour la tirer de ce mauvais pas, elle a vu cette stripteaseuse qui prenait sa pause devant le club où elle dansait. Celle qui l'a fait débuter dans le métier, lui a donné une adresse pour quelques temps, et lui a permis de quitter son petit ami violent.
5. Levi, l'histoire d'un gars, d'une bande. Le videur du club. Son ex a plutôt mal vécu qu'elle se barre comme ça, sans lui laisser le droit à la parole. Il a trouvé le moyen de lui remettre la main dessus, gestes violents envers la jeune stripteaseuse encore mineure... et l'irruption d'un sauveur inespéré qui lui a cassé la gueule. Levi. Il a démoli celui qui s'en prenait à elle dans la ruelle derrière le club, et l'a emmenée avec lui pour la présenter à ce qui deviendrait un jour la bande, leur famille. Levi, il a eu des allures de sauveur... et elle a eu ce crush pour lui, ils sont même sortis ensemble... enfin jusqu'à ce qu'il y mette un terme parce qu'il la voyait plus comme sa petite sœur. Orgueil froissé. Chagrin d'amour. Ils ont été en froid quelques temps avant que tout s'arrange.
6. Striptease. Son métier, celui qu'elle fit le temps de s'en sortir, de vivre enfin son rêve. Juste quelques temps... mais ça s'est mué en années, en quotidien, parce qu'il fallait bien payer sa part du loyer. Douée, ayant du succès, mais elle a toujours rêvé d'autre chose, de plus que ces billets glissés à même sa peau et ces regards lubriques braqués sur elle.
7. Cigarette. Elle fume pas Jade, ou juste pour attirer l'attention, pour taper la discute, l'incruste auprès de ceux qui eux, fument. Elle vole une clope, tire quelques lattes.
8. Sportive. Fallait s'entretenir du temps où elle se déhanchait pour les clients du club. Elle a toujours besoin d'évacuer, de danser, de courir, différemment qu'avant, mais tout de même. D'ailleurs, elle a tendance à garder un ipod à énergie solaire sur elle.
9. Cuisine. Par la force des choses, Jade a appris à faire la cuisine, déjà avec sa mère, puis tout simplement parce qu'il fallait bien manger quelque chose. Et elle est plutôt douée, bien évidemment, cela n'a rien à voir avec les grands restaurants, d'autant plus qu'il faudrait l'attacher pour qu'elle reste enfermée des heures dans une cuisine sans bonne raison, mais réussit ses plats qui sont même très bons.
10. Changer de vie. C'est la chance d'un nouveau départ, la décision prise en commun par les membres de la bande de recommencer à zéro ailleurs, ici. Alors, elle ment... jamais elle n'avouerait qu'elle se déshabillait contre de l'argent avant. Pas qu'elle en ait honte, mais sinon comment recommencer ? Elle connaît les regards des gens "biens" quand ils apprenaient son métier. Aujourd'hui, elle a renoué avec ses premiers amours : la musique. Et c'est au disquaire de la ville qu'elle s'est faite engager en tant que vendeuse.
line up the stars.01. Qu'est-ce qui a fait que vous avez tout quitté ? J'avais dit, c'est temporaire. Sauf que le temporaire est devenu années, alors quand ils ont parlé de cette ville, on a décidé de tout plaquer et de recommencer ailleurs, ensemble.
02. Qu'attendez-vous de Lakewood ? Une nouvelle vie différente de l'ancienne, un nouveau départ, un recommencement.
❅ watch it begin again. Le cœur chamboulé. La respiration saccadée. Jade regardait la rue qui défilait derrière la vitre du bus, ses doigts entrelacés à ceux du garçon qui avait fini de la convaincre de tout plaquer, de tout quitter. De partir rêver avec lui, loin d'ici, d'aller au-delà des interdits. Elle se laissa aller contre son torse, tête trop rêveuse, lèvres qui se levèrent à la recherche des siennes. Elle l'aimait ce type qui la tirait vers le haut des rêves, et le bas du monde aux yeux de ses parents. La décadence à portée de doigt. La déchéance à portée de rêve. Demain, ils seraient les rois. Demain, on scanderait leurs noms comme s'ils étaient les nouveaux dieux du monde, comme ces autres musiciens intemporels. Elle serait de ceux-là. Elle serait autre chose que la "fille de". Elle percerait dans la musique, on reconnaitrait qu'elle avait du talent, il lui avait dit qu'il en ferait une star, qu'ensemble, rien ne pourrait leur résister. Et elle l'avait cru la sirène. Il lui avait servi tout ce qu'elle voulait entendre du haut de ses 16 ans. Et elle lui appartenait, à lui et à lui seul, alors qu'elle sombrait dans le royaume des songes où elle devenait une Perséphone arrachée à son univers, prisonnière des ténèbres et de leurs tentacules affamées.
Fondu noir.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Le geste de trop à ses yeux. La misère qui croupissait dans chaque instant de leur existence. Les petits boulots à la va-vite pour tenter de remplir les placards. Jade qui cherche à composer... de la bouse, rien de valable. Lui qui rentrait fatigué de sa journée, de sa misère. Jade ne lui servait à rien. Jade, rien qu'une pute à baiser la nuit, celle qu'il entretenait pour pouvoir se la faire jour après jour. Celle qu'il vit ce soir-là en grande discussion avec un voisin qui la fit rire. La main de la blonde qui s'attardait sur le bras du type. Le regard du gaillard qui glissait régulièrement vers sa poitrine, et elle qui faisait comme si elle ne voyait rien. Jalousie morose. Possessivité malsaine. Le gars ne voyait pas l'innocence de celle qui l'avait suivi au bout de son monde en croyant à ses folles promesses d'un avenir meilleur. Celle qui, non, ne voyait pas le mal à discuter avec ce voisin sympa qui la sortait de ses journées trop longues. Elle cherchait l'inspiration, partout, ailleurs que dans cet appartement miteux où elle avait l'impression d'étouffer un peu plus chaque jour.
«Tu fais quoi, là ? » demanda-t-il d'un timbre mécontent, histoire qu'on le remarque enfin dans ces foutus escaliers. Elle sursauta, levant ses iris d'un vert jade dans sa direction... ses parents n'avaient pas fait preuve de beaucoup d'imagination en la nommant ainsi, mais cela lui allait tellement bien. C'était doux, comme elle. Ça glissait sur la langue comme ses lèvres sur la peau d'un amant. Elle fit mine d'ouvrir les lèvres pour se justifier, retirant vivement ses doigts du bras de l'autre.
« Rentre. » L'ordre qui cogne, qui frappe, qui insulte. Comme s'il savait que tout ça avait déjà sali la gamine innocente. Et l'autre qui s'en lavait déjà les mains, pas un au revoir, pas un regard de plus, il ferma simplement sa porte, les laissant régler leurs linges sales ensemble. Elle n'hésita pas, lui obéissant en retournant dans leur appartement.
« C'est pas ce que tu crois. » qu'elle glissa en se tournant vers lui, les doigts venant caresser son visage pour l'apaiser. Elle sentait la tension, la jalousie qui crevait dans chaque regard qu'il posait sur elle. D'un geste brutal, il captura ses poignets, l'attirant vers lui en la faisant trébucher.
« Et qu'est-ce que je crois selon toi ? » Mouvement qui relâche ses bras, précédant la gifle brutale qui la fit tomber au sol.
« Que t'es qu'une pute qui cherche à se faire sauter ? Alors que c'est pour toi qu'on est venu ici ! Pour toi que je trime tous les jours ! » Hurlement. Coups. Débâcles. On ne décrira rien de ce qui allait se passer, de la colère qui retombe. Des excuses accompagnées d'un "je recommencerai plus". Menteur ! Connard ! Enfoiré ! C'était pas la première fois. Et les larmes qui couleraient sur ses jours n'auraient rien de factice.
Fondu noir.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Elle faisait glisser les pièces entre ses doigts glissés dans sa poche. Elle avait l'air misérable, gamine perdue dans les rues de Chicago. Elle s'avançait, parce qu'elle ne pouvait pas s'arrêter, elle ne pouvait pas juste rentrer. Le bleue qui meurtrissait sa joue n'était pas le premier, ne serait pas le dernier. C'était pire à chaque fois. Pire. Les excuses ne changeaient rien. Il recommençait. Alors non, elle ne pouvait pas juste pardonner et rentrer. Pas assez suicidaire pour retrouver son bourreau, pour subir ça contre son amour. Elle hésitait maintenant, à téléphoner à ses parents, à leur dire qu'elle regrettait, qu'elle voulait juste rentrer, qu'elle se glisserait dans le moule, cette fois-ci. Et puis elle la vit, cette fille qui se tenait devant un gros néon qui faisait mal aux yeux, une clope aux lèvres, un peignoir qui dissimulait la tenue légère qu'elle portait en dessous. Une pute ? Non, la bâtisse hurlait qu'elle se déshabillait seulement. Elle enfonça ses mains dans ses poches, commençant à avancer pour la dépasser.
« T'as l'air d'un chaton perdu, ça va ? » C'était le cas. Elle ne savait plus où elle allait, ce qu'elle devait faire. Elle hésita à ouvrir les lèvres, sursautant au bruit d'une poubelle qu'un chat venait sans doute de bousculer.
« T'as un endroit où aller ? » Jade se contenta de secouer son visage pour dire non. Peut-être... mais pour l'instant, non.
« Allez viens, attends à l'intérieur le temps que je termine mon service, et après tu pourras venir chez moi ce soir. » Première étape. Solution temporaire. Plutôt jolie. Une jeunesse qui ferait crever d'envie la majorité des clients, même le visage tuméfié. Elle éveillait l'envie d'être protégée, d'être malmenée, d'être... sauvée. Le patron la lui fit cette proposition. De l'argent facile qui lui permettrait de voir la suite.
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