same team ◈ elsa&caleb

Messages · You're the judge, oh no... *Set me free*

Début de semaine. Ce que Caleb pouvait apprécier les lundis ces derniers temps, bien plus calmes en soirée ! Ainsi, il pouvait laisser Elsa gérer la salle sans soucis et disparaitre dans l’atelier. Là, il suivait avec soin les recettes de ces différentes bières, surveillant leur brassage pour une production équilibrée et une qualité constante. Il portait une attention toute particulière aux bières maison qu’il proposait au Brewery Tavern car elles étaient à ses yeux une vraie signature. C’était le produit qui leur permettait de faire la différence et de fidéliser une clientèle ; outre l’ambiance conviviale des lieux et le service bienveillant. Cela faisait maintenant une bonne heure et demie qu’il s’était éclipsé, amenant Loki a grattouillé à la porte qui lui était interdite pour des raisons d’hygiène. Caleb n’avait pas vu le temps passer, trop plongé dans ce qu’il faisait… Jusqu’à ce que la porte s’ouvre et qu’une petite voix parvienne jusqu’à ses oreilles. Visiblement cette dernière tentait d’ordonner au chiot de rester à sa place, sans grand succès. Alors Caleb laissa de côté ce qu’il faisait pour se diriger vers la porte, essuyant ses mains sur son tablier. « Loki, va te coucher ! » Un regard autoritaire ponctua son ordre envers l’animal, puis il adressa un sourire à la jeune femme, désormais bien plus libre de ses mouvements puisque la charmante petite boule de poils avait abandonné toute envie de rentrer dans le labo’. « Un soucis ? » Machinalement, il jeta un coup d’oeil à la grosse horloge sur le mur. « Ah… L’heure de fermeture ! Je t’ai laissé finir toute seule, désolé ! »

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La soirée était finie. J'avais nettoyé la salle et mis les chaises sur les tables. J'avais tout fait pour qu'il n'ait plus grand chose à faire. En fait il n'avait plus qu'à fermer la porte. Loki était dans mes pattes mais je ne voulais pas qu'il rentre dans le labo de chimie de mon boss. De toutes les façons il n'avait pas le droit d'y rentrer donc voilà. J'essayais tant bien que mal de me faire obéir mais ça n'avait aucune importance pour le chien. Je le caressais et je le menais à son panier plusieurs fois sans qu'il ne m'obéisse.

« Loki, va te coucher ! »

Je souriais à mon boss avant de rentrer et de faire un petit signe au jeune chiot. Je n'avais pas d'autorité avec les animaux et j'en avais pas beaucoup non plus avec ma sœur. J'espérais ne pas râter l'éducation de ma nièce par contre.

« Merci. »

Je rentrais avec lui derrière et je ne savais pas trop quoi lui dire. Je ne voulais pas le déranger.

« Un soucis ? Ah… L’heure de fermeture ! Je t’ai laissé finir toute seule, désolé ! »

Je souriais un peu maladroitement. J'étais un peu intimidée par lui mais j'avais quand même réussi à lui parler normalement au fur et à mesure des jours.

« Ce n'est pas grave Caleb... Il n'y avait pas beaucoup de monde et je t'ai tout nettoyé comme ça tu es tranquille. »

Je voulais qu'il soit content de moi. J'avais besoin de ce travail et je n'avais pas envie de ne plus pouvoir nourrir ma famille. Et puis j'aimais beaucoup mon patron et je savais que la confection des bières était important pour lui.

« Et je voulais te demander... Est-ce que je pourrais avoir mon mardi de la semaine prochaine ? Je suis désolée de te lâcher mais j'ai un rendez-vous avec une assistante sociale pour Grace et je stresse à mort j'ai l'impression de tout faire mal avec elle et je ne veux pas qu'on me l'enlève tu comprends. Je... »

Je sentais mes mains trembler et j'avais les yeux rivés sur le sol. Je me sentais vraiment mal. J'avais l'impression de ne pas être à la hauteur. J'avais l'impression de tout faire de travers. Je n'étais pas certaine d'être à la hauteur du rôle que m'avait confié mes parents, ma sœur et mon beau-frère.

« Désolée je ne devrais pas t'embêter avec cela. »

Je soupirais un peu avant de faire demi tour. Qu'est-ce que je pouvais être bête parfois vraiment ! J'embêtais mon boss avec mes histoires. Je n'aurais pas dû l'embêter avec cela.

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Elsa était une jeune femme douce. Caleb avait d’ailleurs rarement vu de gens aussi sensible et délicat que la demoiselle. Il lui avait proposé ce poste de serveuse, dans un premier temps pour rendre service à Cecily mais aussi car son histoire l’avait touché. Du peu qu’il savait réellement d’elle, Elsa semblait être un sacré petit bout de femme, pleine de courage. Comment ne pas lui tendre la main et l’aider quand on a conscience de ce qu’elle traverse et qu’on a déjà rencontré cette charmante personnalité ? Impossible, à moins d’être insensible et idiot. Il avait besoin d’aide au pub. Elle avait besoin d’un emploi. Pourquoi chercher plus loin ? Et Caleb n’avait aucun regret à avoir, puisqu’elle était appliquée, souriante et serviable. Parfois trop même ! Comme ce soir, alors qu’elle n’avait pas osé lui rappeler l’heure et lui demander un peu d’aide. Elle s’était chargée de tout ranger et il en était même un peu gêné. Si bien qu’il s’en excusait. « C’est parfait. Tu es parfaite ! » -lança-t-il en souriant doucement à la jeune femme. Quand elle lui demanda s’il était possible d’avoir son mardi, Caleb allait lui répondre positivement mais elle se laissa aller à quelques justifications et explications concernant cette absence. Il sentait dans sa voix qu’il y avait un sérieux malaise et qu’elle était très stressée par cette situation. Elle avait baissé les yeux et s’était quelque peu renfermé. Cette attitude toucha Caleb, qui ressentit un pincement au cœur à l’idée qu’elle soit séparée de sa famille. Instantanément il eu une pensée pour la sienne, qui lui manquait terriblement. « Hey… » Il se rapprocha de la jeune femme et posa une main bienveillante sur son épaule. « Tu ne m’embêtes pas du tout… Et bien sûr, tu peux prendre le temps qu’il te faudra. Ce sont des choses importantes, je ne vais pas faire le patron chiant ! » Il esquissa un léger sourire et d’un mouvement lent il se pencha légèrement pour chercher son regard, toujours rivé vers le sol. « Ça va aller Elsa ? »

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Je voulais juste lui dire que j'allais partir mais en même temps j'avais besoin de lui parler. J'avais peut être une confiance aveugle en lui trop rapidement mais bon j'étais comme ça trop candide.

« C’est parfait. Tu es parfaite ! »

Je souriais un peu à mon patron. Il était trop gentil. Oui vraiment trop gentil.

« Oh non je ne suis pas parfaite loin de là. »

Je rougissais un peu. Jamais un garçon n'avait été aussi gentil avec moi. Cela me réchauffait le cœur.

« Hey… Tu ne m’embêtes pas du tout… Et bien sûr, tu peux prendre le temps qu’il te faudra. Ce sont des choses importantes, je ne vais pas faire le patron chiant ! »

Il était gentil. Vraiment gentil.

« Merci Caleb. »

J'avais une profonde reconnaissance pour lui. Il m'avait aidé alors qu'il ne me connaissait même pas. Me dire qu'il y avait des gens, et encore mieux des garçons !, gentils me réchauffaient le cœur. Je restais quand même sans bouger. Au final, j'avais envie de parler mais je ne savais pas quoi lui dire.

« Ça va aller Elsa ? »

Je ne savais pas du tout. Je n'étais pas certaine que tout irait bien mais je devais tout faire pour que ça soit le cas.

« Je me sens dépassée. J'ai une ado à gérer et un bébé et je ne sais pas comment faire mais si je ne sais pas on va me les retirer et je ne les verrai plus et je décevrais tout le monde. »

Je ne pouvais pas simplement leur faire honneur, je voulais les rendre fière de moi. Je voulais simplement qu'on ne me reproche rien et aider ma sœur et ma nièce du mieux que je le pouvais. C'était une lourde responsabilité sur mes épaules.

« Parfois j'aimerais avoir pu continuer la danse au moins tout était plus simple avant. »

Je soupirais un peu à mon patron. Tout était devenu compliqué depuis la mort de mes parents mais je me devais d'être forte pour ma famille. Emily avait d'excellente note au lycée et je pourrais lui payer ses études de médecine si je continuais à travailler comme ça. Mais à côté de cela j'avais mis tous mes rêves de côté et voir sa vie détruite à vingt quatre ans ce n'était pas forcément la meilleure des solutions.

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Cela embêtait Caleb de voir son employée si mal à l’aise et inquiète. D’autant plus qu’il se sentait complètement impuissant face à cette situation, qu’elle même avait visiblement du mal à gérer. Il ne pouvait qu’être gentil à son égard, pour se montrer le plus rassurant possible. De ce qu’elle avait déjà pu lui montrer de sa personnalité, Elsa méritait qu’on la soutienne. Sa reconnaissance ne valait pas son petit sourire soulagé alors qu’il lui confirmait qu’elle pouvait prendre sa journée puisqu’elle en avait besoin. Il chercha à s’assurer qu’elle allait bien, l’amenant à se confier davantage. Il était vrai qu’elle n’avait pas une vie facile, avec ce qui était arrivé à sa famille. Cecily lui avait rapidement expliqué la situation lorsqu’elle avait demandé ce service à Caleb, et le jeune homme n’avait pas voulu confronté sa future employée à plus de questions à ce sujet. Il respectait son deuil et sa vie privée, mais s’était néanmoins toujours montré disponible et à l’écoute au besoin. Comme ce soir. « Ne pars pas si négative. Je trouve que tu t’en sors bien, moi. Et ils le verront eux aussi. Regarde tout ce que tu fais pour elles… Tu es loin d’être décevante. » Il pensait tout ce qu’il disait. A trente deux ans, il n’aurait probablement pas été capable d’avoir un tel contrôle de la situation. Il avait déjà eu du mal à ne s’occuper que de lui en prenant son indépendance à son entrée à l’Université, alors devoir gérer une adolescente et un bébé à l’âge de 24 ans… Impensable ! « Tu étais danseuse ? Classique ? » Il esquissa un sourire, pensant que dévier le sujet de conversation pourrait faire du bien à la jeune femme. Avant qu’elle ne réponde, il dénoua son tablier et entraina la jeune femme avec lui dans la salle de service. « On sera mieux ici… »

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Je n'avais pas beaucoup de monde à qui me confier et je commençais à avoir confiance en mon patron du coup je lui parlais un peu plus de mes problèmes. Enfin de mes pseudos problèmes parce que je me montais la tête toute seule. J'avais vraiment envie que tout se passe bien pour moi et j'essayais de m'en donner les moyens.

« Ne pars pas si négative. Je trouve que tu t’en sors bien, moi. Et ils le verront eux aussi. Regarde tout ce que tu fais pour elles… Tu es loin d’être décevante. »

Il avait sûrement raison mais je me sentais toujours un peu idiote face à cette situation. Je ne savais pas vraiment quoi faire alors je me confiais un peu à mon boss parce qu'il était gentil et que je commençais à lui apprécier.

« Tu étais danseuse ? Classique ? »

Je relevais mon regard vers lui un large sourire traversant mon visage. Quand on me parlait de danse je me sentais tout de suite à l'aise.

« Oui classique. »

C'était ma passion et encore aujourd'hui si je pouvais reprendre je l'aurais fait sans hésiter. Mais maintenant j'avais une famille à charge. Dire que je ne m'étais jamais imaginée maman avant au moins l'âge de trente ans.

« On sera mieux ici… »

Je le suivais. Il était vraiment gentil et ça me faisait du bien d'avoir un soutiens autre que Cécily. J'avais peut être fait le bon choix au final en m'installant ici.

« J'étais à Julliard il y a encore un an. Je dansais et tout allait bien. J'ai tout laissé pour elles. Je veux leur offrir le meilleur. Je reprendrais la danse quand elles seront plus grandes. »

Je souriais un peu à mon patron.

« Et puis je n'ai pas trop à me plaindre au final. Ma sœur et ma nièce vont bien et j'ai un patron gentil. Je ne suis pas trop à plaindre au final. »

Je souriais un peu à Caleb avant de remarquer que j'avais oublié de mettre des chaises sur une table. Je me précipitais littéralement sur les chaises et je les mettais dessus.

« Tu me montreras un jour comment tu fais la bière ? »

Je lui souriais en finissant de mettre la dernière chaise sur la table.

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En lui parlant de danse, Caleb sentit la jeune femme se détendre instantanément. Le changement fut radical et express, lui décrochant à lui aussi un sourire. On sentait très facilement qu’il s’agissait d’une vraie passion pour elle. Elsa rayonnait alors qu’elle confirmait être danseuse étoile, ayant suivi des cours à Juillard. Lui, il n’y connaissait rien. L’école était réputée, s’il ne se trompait pas… Du moins, c’était le souvenir qu’il avait des films à l’eau de rose que pouvait regarder sa petite cousine, et dont il était parfois contraint d’être le spectateur. Caleb entraina avec lui Elsa dans la salle voisine, pensant être alors plus à leur aise pour discuter. Il sentait que la jeune femme avait besoin de vider son sac, sans doute très angoissée à l’idée de se manquer pour ce rendez-vous. Lui, semblait bien plus confiant pour elle. Il suffisait de la regarder et de l’écouter pour voir qu’elle serait capable de tout pour offrir un véritable équilibre à ces enfants, à sa seule famille. Il admirait son courage et espérait qu’elle prenne plus confiance en elle ; qu’elle réalise qu’elle était forte et qu’elle s’en sortait plutôt bien. « C’est un beau sacrifice… Et c’est pourtant naturel. Tu le fais parce que tu as ce sens de la famille. Tu sembles beaucoup les aimer. » Il lui retourna son sourire, ne pouvant s’empêcher de penser aux siens par la même occasion. Ce que son oncle, sa tante et sa cousine pouvaient lui manquer. Surtout la petite dernière, sa petite soeur de coeur… Il se frotta doucement la nuque, alors qu’ils passaient la porte. Le compliment de sa serveuse le fit doucement rire. « Bon, alors ça va si tu as un patron cool ! » Il vit alors Elsa se précipiter vers une table, qu’elle avait apparemment oublié. Aussitôt, il secoua la tête de gauche à droite, tout en levant les yeux au ciel. « J’aurais pu le faire… »[/color] -lança-t-il avant qu’elle ne l’interroge. « Tu voudrais voir comment on fait, vraiment ? » Son intérêt le touchait. « Je pourrais oui ! Tu auras ta cuvée comme ça ! » A cette proposition, il ajouta un petit clin d’œil complice.

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Je parlais de ma famille. Ce n'était pas vraiment facile d'en parler mais ça me faisait du bien. En plus c'était quand même plaisant de parler avec quelqu'un qui écoute, encourage et ne juge pas.

« C’est un beau sacrifice… Et c’est pourtant naturel. Tu le fais parce que tu as ce sens de la famille. Tu sembles beaucoup les aimer. »

Je souriais. Oui je les aimais beaucoup, de tout mon cœur. Je serais capable de tout pour elles. J'avais vraiment besoin d'elles dans ma vie. Elles étaient ma vie à présente.

« Je les aime plus que tout. »

C'était la pure vérité. Je ne pouvais plus vivre sans elles. Puis je faisais un compliment à mon patron. Je souriais en coin et j'allais relever les chaises que j'avais oublié de lever avant de lui sourire. Il était important pour moi d'être en bonne relation avec lui.

« Bon, alors ça va si tu as un patron cool ! »

Je souriais largement et je lui parlais de mon envie d'en apprendre plus sur la bière. Je ne buvais que rarement mais j'adorais la bière. Enfin surtout depuis que j'avais goûté celle de Caleb en cachette d'ailleurs. Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais capable de boire au travail.

« Tu voudrais voir comment on fait, vraiment ? »

J'acquiesçais alors que je finissais de mettre les dernières chaises sur la table.

« Je pourrais oui ! Tu auras ta cuvée comme ça ! »

Je rougissais d'un coup et je baissais les yeux vers le sol instinctivement. J'avais vraiment envie de lui faire honneur mais si c'était pourri comme bière ? Après tout je n'avais pas le talent de mon patron.

« Oh peut être pas ma cuvée hein ! C'est ta spécialité après tout ! Mais déjà savoir comme c'est fait ça me plairait beaucoup. »

Quitte à travailler dans un bar autant que j'en connaissais plus sur le procédé de la bière. Et puis ce travail me plaisait au final alors je ferai en sorte de le satisfaire pour qu'il me garde en temps qu'employé et pourquoi pas devenir amis au fil du temps. Mais peut être l'étions-nous déjà après tout ?

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On sentait sans mal que la jeune femme était des plus sincères lorsqu’elle parlait de ses proches et de ce qu’elle ressentait pour eux. Ces deux petites étaient sa dernière famille et elle veillait sur elles comme sur la prunelle de ses yeux. Elsa en était réellement touchante. Une fois de plus, elle lui confirma ce profond amour qu’elle éprouvait pour ces deux petites, ce qui décrocha un sourire à Caleb. L’élan de curiosité qui la poussa ensuite à lui demander quelques cours sur la bière et son brassage l’amusa un peu. Elle semblait toute gênée de lui demander une telle chose, alors que ça pouvait très facilement se faire. C’était bien loin de l’embêter, au contraire ! Son initiative lui faisait plaisir, voyant qu’elle portait un réel intérêt à ce qui pouvait se passer dans cet établissement et à la nature de leur travail. Sur le ton de la plaisanterie, il émit l’hypothèse qu’elle puisse avoir sa propre cuvée, chose qui la fit carrément rougir. Elsa était très réservée tout de même ! Caleb avait même parfois l’impression d’être un peu trop détendu à son égard, manquant peut-être de professionnalisme… Sans doute une déformation professionnelle de son ancien poste en communication, milieu dans lequel tout le monde est à l’aise avec tout le monde ! « Écoute, d’ici la fin de la semaine, tu pourras passer dans l’arrière salle avec moi. Tu verras déjà les différentes étapes du brassage… » Il ponctua sa proposition par un simple clin d’œil, qu’il espérait complice et non gênant. « Enfin, si t’es ok ! Ça devrait être un peu plus calme jeudi par exemple… »

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J'avais vraiment envie d'en apprendre un peu plus sur sa passion et aussi pourquoi pas en apprendre plus sur mon nouveau métier. Maintenant que j'allais exercer ce métier pendant de longues années autant m'investir dans ce dernier.

« Écoute, d’ici la fin de la semaine, tu pourras passer dans l’arrière salle avec moi. Tu verras déjà les différentes étapes du brassage… »

Je souriais mais je rougis furieusement quand il me fit son clin d'oeil. Je me doutais qu'il n'y avait rien derrière mais peut être que c'était parce que j'étais jeune ou que je trouvais quand même très mignon mon patron. Enfin, je reprenais mes esprits rapidement et je lui souriais un peu timidement.

« Enfin, si t’es ok ! Ça devrait être un peu plus calme jeudi par exemple… »

J'acquiesçais. J'étais vraiment contente qu'il me fasse cette proposition.

« Parfait ! Va pour jeudi soir ! »

Je lui souriais et je mis mon sac sur mon épaule. Il était peut être temps que je le laisse. Il devait surement avoir du monde à retrouver après le service ou alors il devrait aller promener Loki ou je ne sais pas quoi. Je lui souriais gentiment.

« Tu as encore besoin de moi ? »

J'attendais sa réponse pour savoir ce que je ferais de ma fin de soirée mais une chose était sûre quand je rentrerais à la maison, j'irais prendre Grace avec moi et je dormirais avec ma nièce qui m'appelait maman d'ailleurs. Je crois qu'elle ne comprenait pas que je n'étais pas sa maman elle était trop jeune.